Paliokrimini, le sommet et le village détruit

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Paliokrimini, le sommet et le village détruit

La région la plus haute de Paliokrimini, située à 1700 mètres d’altitude entre les bourgs de Polykastano à l'est et celui de Kipseli à l'ouest, est composée d'un plateau subalpin. Tout au long de la crête de Voio une montée du plateau forme brusquement un sommet à 1812 mètres d’altitude. La montagne est littéralement étouffée dans la végétation. Des forêts de hêtres et de châtaigniers dominent dans la partie orientale qui est plus douce. Au contraire, dans la partie occidentale, une gorge abrupte et impressionnante formée dans la région de Tsouka est composée autant de pins et de hêtres que d'un immense précipice d'une hauteur qui dépasse probablement les 300 mètres. Ce précipice est l’un des plus grands de Pindos du nord, il doit dépasser celui de Charos qui se trouve juste au-dessus. Il dépasse la crête principale et donne sur le nord-ouest sans être visible du village de Kipseli situé au-dessous, non plus de Paliokrimini, situé au-dessus bien que au fond du paysage on peut apercevoir la coupe abrupte qui se forme. Il n’est visible que des villages d’en face de Grammos et il devient accessible si on quitte le sentier E6 après le sommet et on prend la descente d’ouest vers le sommet de Tsouka.

La surface de Paliokrimini est complètement différente si l’on la regarde du Nord ou de l'Ouest. Il s'agit d'un sommet de nombreux visages qui se dévoilent à peine, à cause de sa position très isolée. La vue offerte vers le mont Grammos, le mont Voio du sud et le reste de Pindos est unique. L'accès du sommet est possible par la route forestière qui d’une part commence à l'ouest de Polykastano et de l’autre à travers le sentier E6,  suivant la section Pentalofos –Nea Kotyli. La route forestière continue vers le sud juste au dessous du sommet et se termine dans une forêt de hêtres aux sources cristallines. La basse végétation est très riche en plantes telles que le thé, le salepi et les champignons. Ce n'est pas alors par hasard que les habitants de Polykastano ont choisi cet endroit pour organiser  la célèbre Fête de la Montagne tous les ans.

Paliokrimini a emprunté son nom au village homonyme qui se trouvait caché sur les pentes boisées du nord-ouest. Pourtant, sans reussir à garder sa position secrète pour longtemps, il a été totalement ravagé par les raids des Turques-Albanais au début du 18ième siècle. Il est probable que le nom de la montagne soit originaire de l’ancien village Paliokrimeno. Les ruines de Paleochori subsistent même aujourd'hui dans un endroit que un petit nombre d’indigènes connaissent. Les habitants du village détruit se sont réfugiés au Monastère de l’Etat actuel de Skopia, à Kastoria, à Eratira, aux Aidonia et à Vithos. Mais la plupart d'entre eux ils se sont déplacés pas loin de Tsotili. Dans une location nouvelle ils ont créé Krimini, loin des grandes montagnes et les rochers géants, dans un paysage apaisé et tranquille, entouré d'une forêt épaisse de chênes. Dans la même région, on rencontrait autant les villages anciens surnommes Paleochoria, celui de Dryanovo et celui de Petritsi que le Monastère de l’Assomption de la Vierge Marie, datant du 10ième siècle et sa dépendance, connue comme le Paliomonastiro de Zone, située sur l’emplacement nommé Portes. Athanasios Broufas, partisan de la lutte libératice de la Macédoine était originaire de Paliokrimmini.  

 

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