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La nature sauvage nous tient encore en Grèce

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Un couple d’Autrichiens depuis 10 ans donne sa lutte pour le sauvetage de l’ours
Reportage: Fotini Stefanopoulou
Publié:  Jeudi, le 14 janvier 2010
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La Grèce est un paradis pour la nature sauvage. Malheureusement, c’est un très petit nombre de gens qui prend conscience de cet avantage qui pourrait être exploité pour le développement du tourisme. J’espère quand même qu’ils puissent s’en rendre compte et de le mettre en valeur avant que leur milieu physique soit abimé.

L’amour pour la faune sauvage et l’aventure ont mené Suzanne Rigler et son mari Armin d’Autriche en Grèce. Elle –même, elle est vétérinaire et lui, il est assistante-vétérinaire-environnementaliste. Les dix derniers ans ont pris racines dans notre pays et ils offrent leurs services à la sauvegarde de l’ours brun et du loup tout d’abord dans la société d’« Arktouros » et actuellement dans  l’organisation écologique de « Kallisto ».

“Nous travaillions tous les deux, à Vienne dans un centre réservé aux animaux errants. Mais, nous avons voulu aller à l’étranger, nous occuper des animaux sauvages et entrer en contact avec la nature et la montagne.  Tout d’abord en 1998, nous sommes allés en Angleterre, premièrement à Londres et ensuite à Nortis, mais nous n’avons pas pu supporter l’averse. Ainsi, en 2000, l’été, nous avons chargé tous nos bagages dans la voiture et nous sommes arrivés en Grèce. Nous sommes allés à Leukada, où nous avions un couple d’amis. Emportés par l’été et par la mer nous avons fait des boulots divers pendant quelques mois. Quand nous avons appris qu’on cherchait du personnel à « Arktouros », nous y avons fait parvenir notre demande et on s’est mis au travail, dit Madame Rigler dans le journal « Nea ».

Les richesses naturelles

Les massifs montagneux de Pindos les ont immédiatement conquis, autant pour leur beauté que pour leur faune riche. « En Autriche, avec les autoroutes et les stations de ski nous avons tout détruit. Dans les montagnes il n’y a que des animaux - des sangliers, des lièvres, des chevreuils- dont l’homme n’a pas peur et que l’on protecte pour la chasse. Certains de nos amis qui veulent voir des animaux sauvages, surtout des ours, se rendent en Amérique et au Canada. Ici la nature a de la vie. Par exemple, la biodiversité du mont de Grammos est unique et elle pourrait se mettre en valeur pour le tourisme, il suffit qu’elle ne soit pas détruite par l’asphalte’ remarque Suzanne.

Ils ont travaillé à Arktouros jusqu’au mois de février 2004. Entretemps ils ont mis au monde leur premier fils. Les difficultés confrontées par l’organisation lors de la réalisation de ses programmes les ont obligés de s’arrêter et de rentrer chez eux. Néanmoins, ils y sont restés un peu de temps parce que quand ils ont appris que dans l’organisation de Kallisto il y avait des postes d’emploi ils y sont rentrés sans hésiter un instant. Désormais, ils habitent ensemble à Nestorio de Kastoria avec En Autriche tout fonctionne avec planification. On fait tout de suite ce qui se demande. Ici, tout est au contraire. La vie est un peu chaotique. Le jour commence doucement et puis on court parce qu’on n’a plus de temps.  Mais ça fait du bien aussi. C’est évident qu’on en a déjà pris l’habitude et on ne peut plus rentrer chez nous», remarque-t-elle.

« Ce sont des animaux très sensibles »

Suzanne se réjouit de son contact avec les animaux sauvages et surtout avec les ours: « Les ours sont des animaux très sensibles et non pas sauvages, comme ils en ont l’air. Ils ressemblent beaucoup à l’homme. Ils ne demandent que d’être tranquilles et ils réagissent seulement si l’on les provoque ». Pourtant, elle est surtout préoccupée par les cas d’accidents routiers et d’assassinats qui menacent par disparition ces espèces. « Nombreux sont les agriculteurs dont le comportement est le même, en raison de petites indemnités qu’ils remboursent en cas de saccages par des animaux sauvages. Quant aux accidents de la route, qu’est -ce qu’on s’attendait avec les clôtures? Il me semble que tous les ours mourront avant qu’on ne change la clôture, sauf qu’un homme perd sa vie. Il est clair qu’on doit changer la loi.
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