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Le pont de Koiladi
Dans la zone semi-montagneuse se situe le village Kiladi, caché dans le bassin de débit formé par l’affluent de Velos. A quelques mètres, après les dernières maisons les rives d'un cours d’eau, qui s’appele Tsavaleriotiko en dialecte local relie un pont en pierre, monoarc. En 1905, à cause plusieurs inondations le pont de bois a été emporté, les habitants islamisés du village, surnommés Valaades ont décidé de construire sur le même emplacement un pont en pierre. La tâche a été assignée aux maçons de Polykastano qui ont ouvert des fondations profondes dans les deux rochers voisins et ont demandé aux habitants de sacrifier un animal pour que le pont devienne solide. Comme les habitants n’en étaient d’accord, ils leur ont fait une contre-proposition. Ils leur ont proposé premièrement un coq à sacrifier, puis un mouton, mais les artisans n’acceptaient ni l’un ni l’autre, puisqu’ils désiraient manger le veau de trois mois de l’hoca qui broutait tout près. Enfin pour dissimuler leurs intentions, ils ont choisi de demander à la rivière de decider le genre de sacrifice dont elle avait envie. Ils attendaient alors un jour qu’il pleuvait et ils sont allés écouter dans un ravin le bruit de l'eau. Le bruit avait l’air du mugissement du veau et de cette manière les Valaades se sont convaincus qu’ils devaient sacrifier leur veau. La construction du pont, qui s'est avéré très résistant au cours du temps, n’a duré que 15 jours. Pour sa fixation ils se sont servis de la chaux répérée sur l’emplacement Paliokoulia de Polykastano.
Le pont d’une longueur de 15 mètres, d’une largeur de 2 mètres et d’une hauteur de 6,5 mètres sert de passage aux véhicules comme il fait partie de la route provinciale qui mène à Anthousa. Pendant l'été, il reste inaperçu à cause de sa végétation exuberante. Autrefois, près du pont un moulin à eau était en fonction.