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La culture - Les Habitants
La plupart des habitants sont indigènes, mais il y a beaucoup de Valaques aussi de Grevena et d'Epire. Dans les parties semi-montagneux et la vallée d’Aliakmona, où les Turcs habitaient auparavant, des réfugiés sont installés, surtout de la région de Ponto. Les relations des gens de Voio étaient toujours amicales, caractérisées par le respect et l'appréciation du passé aventurieux de chaque personne à part. Il y a beaucoup de maisons qui sont actuellement abandonées, parce que leurs propriétaires ont déménagé à Kozani, à Kastoria, à Trikala, à Athènes ou à Thessalonique. Plusieurs habitants se sont deplacés plus loin, ils ont émigré en Allemagne, en Amérique, en Afrique du Sud et en Australie, evolués après tout en grands bienfaiteurs de leur ville natale.
Au cours des années précédentes, les habitants de Voio, tenant compte de la dévastation, de l'abandon et de la longue distance de leurs villages par rapport aux centres urbains, ils se considéraient inférieurs. Cependant aujourd’hui, ils commencent peu à peu à changer d’idée, puisque tout le monde est actuellement capable d’apprécier la valeur de l'air frais montagneux, la verture de la nature, le climat sain, le ruissellement des eaux des sources, le calme, la solidarité sociale et la compassion généreusement offertes.
Les habitants de Voio sont des personnes actives, accueillantes, amateurs des Lettres, puisque la région a une tradition des scientistes éminents. Dans le passé, on pouvait rencontrer de nombreuses professions qui sont aujourd'hui disparues comme celle du maréchal-ferrant, du meunier, du sellier, du forgeron. Même aujourd’hui il y a de bons maîtres maçons qui savent travailler la pierre locale. Des chemins pavés, des ponts, des fontaines et d’autres oeuvres en pierre se continuent à être construites encore dans la région de Voio. En outre, le commerce, les services municipaux et le tourisme consistent des secteurs d’économie qui sont en essor.
Les chefs de famille restent encore les vieilles femmes aimables, surnommées Mpampes, d’une perceptivité remarquable malgré leur âge. C’étaient celles qui ont gardé debout la maison dans les circonstances difficiles du passé. Elles continuent à faire la cuisine locale et à enrichir le menu hebdomadaire familial par des recettes traditionnelles, telles que les différents types de pâte, le batzios aux oeufs, le galotyri, la viande cuite, les tsigarides, les sarmadia, les saucisses grillées au poêle, les poivrons verts cornichons, les giaprakia à l’huile d’olive et aux champignons, les champignons frits, le gkrountofai et les langites. À cause du froid, la cuisine locale est plus épaisse et les indigènes préfèrent surtout la viande grasse, le vin rouge et la bière.