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Les Monastères visitables de Voio
Le Monastère de la Sainte Trinité à Voio
Aux terminaisons du Saint Elias de Zoupani, dans le territoire de Vithos et sur l’emplacement Alonia se situe le monastère de la Sainte Trinité, surnommée l’Aitriaditsa par les habitants de Voio. Sur sa place actuelle et tout près du monastère, le plus ancien des Takxiarxes a été construit en 1792 le Paliomonastiro qui considéré comme prolongement de Fteri s’est transpotré plus tard dans cet endroit. Il est littéralement caché entre les forêts de hêtres sauvages et de châtaigniers impérieux à 1030 mètres d'altitude.
L’église du monastère est une œuvre de Georges Koustas, maître- maçon originaire de Pentalofos. Tous les murs de l’église et ceux du sanctuaire sont couverts de magnifiques fresques, peintes par l’iconographe Michael Chioniaditis en l'an 1802, sous l'évêché de Neophytos et sous l’abbesse de Neophytos. L’église a été décorée en reliefs en pierre par Milio de Zoupani. Dans l'église, au-dessus du narthex se situe la chapelle du Saint-Modesto qui a été incorporée à l’église principale.
D’après une légende, l'abbé Neophyto a vu une fois une vision étrange, selon laquelle une personne lui a proposé de construire un monastère dans cet endroit. La nuit suivante, la vision s’est répétée. La troisième fois, la même personne austère s’est présentée devant lui et lui a commandé de commencer immédiatement la construction du monastère. Le lendemain matin un berger de la région a fait son apparition dans le monastère, pour raconter que chaque nuit il voyait une lueur en provenance d'un arbre. Quand on est allé y chercher, l'icône de la Sainte Trinité s’est devoilée dans la fente de l'arbre.
Le temple représentant aujourd'hui un exemple brillant de la maçonnerie locale a été construit à tout faste en pierre taillée à la main. Il est réputé pour son église impressionnant au style Athonique. Son rythme est byzantin composé des trois dômes et d’une iconostase en bois, recouverte d’une mince couche d’or. Il est contourné d’un édifice très imposant, ressemblant à une forteresse véritable. Le monastère peut accueillir 100 personnes et sa célébration, c’est un événement important pour la région entière de Voio.
Sa réputation et sa fortune était aussi grande que son nom qui était connu dans la Macédoine d'Ouest, l'Epire et la Thessalie. Sa contribution aux luttes et à l'éducation de la nation était egalement grande. Dans le monastère il y avait 50 cellules de moines et une école secrète qui fonctionnait en offrant ses services. Aujourd'hui, le « pilier » du monastère est le Père Séraphin originaire d’Anthousa de Voio, un moine et un être humain à la fois exceptionnel qui se distingue par son amour du travail et par sa piété.
Le monastère du Saint Athanasios de Zikovisti
C'est l'un des plus anciens monastères de la Macédoine d’Ouest. Il est construit à 1.000 mètres d’altitude entre Damaskinia et le Saint Elia. Il a emprunté son nom au village Spilios, l’ancienne Zikovista qui fait partie des villages surnommés Kastanochoria.
Le temple à une salle et à un dome se repose sur quatre grands arcs. Il a été fondé en 1629. Il a été restauré en 1747 et a peint en 1785. Ses peintres étaient Michael Michael Chionaditis et Dimitrios Borboutziotis originaire d’Eptachori. Les donateurs de la construction étaient l'abbé Ananias et Papaiakovos. En 1979 la restauration du monastère s’est achévée et son église s’est classée comme Monument Protégé Historique. Par sa cour la vue offerte vers la vallée d’Aliakmon est unique.
A l'époque Ottomane, la contribution du monastére n’était pas insignifiante. C’était le siege d’une faculté principale grecque et celui des réunions du capitaine Litsa avec son corps partisan avant de commencer sa lutte delibatrice contre les comités des Bulgares, qui avaient plus tôt enflammé les cellules du monastére.
Le Monastère du Saint-Georges d’Eptachori
Sur un plateau du côté nord de Taliaro et à quatre kilomètres d’Eptachori se situe le monastère du Saint-George au-dessus de la nouvelle route qui relie Eptachori à Dotsiko. La date de sa construction dépasse 4 siecles. Le temple est au style Athonique, à trois nefs. Tout son intérieur est tout peint. Ses fresques d’art après-byzantin sont excellentes. Il s’agit peut-être d’une oeuvre de peintres originaires d’Eptachori ou de Linotopi. Le temple est entouré d’une série de bâtiments secondaires.
Selon la tradition, le fondateur était un prêtre qui en perdant sa femme et ses enfants a connu des épreuves douloureuses. Il a alors décidé de consacrer sa vie en Dieu et d’offrir toute sa fortune pour faire construire le monastère. Il a été sacré moine et il fut le premier abbé du monastère.
Juste au-dessus, se situe le petit temple cimetière de l’Entrée de la Vierge au temple, aux fresques merveilleuses datées du 17 ème siècle. Le style de la construction de son toit en pierre reste toujours fort impressionnant.